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Aktuelle Version vom 29. Juli 2016, 08:50 Uhr

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Projet de la Confédération

Le projet de la Confédération est une tentative d'imaginer l'organisation pratique des relations entre l'ensemble des obédiences maçonniques d'une façon qui exclue toute

  • lutte pour le pouvoir,
  • domination d'un mouvement par un autre,
  • tentative de s'immiscer dans les affaires internes des obédiences.

La création et le fonctionnement de la Confédération ne changerait rien à l'état actuel des obédiences, ni à leurs relations mutuelles, à condition qu'elles ait été construites par consentement.

Par contre, la Confédération rendrait possible l'évolution de la franc-maçonnerie vers les échanges fraternels, puis la collaboration de toutes les obédiences dans le respect de leur diversité.

Tel qu'il est conçu, ce projet ne nécessite aucune bureaucratie foisonnante.

La présente proposition de la Confédération n'est qu'un modèle théorique. Cette machine sera-elle construite? Pourra-t-elle s'envoler, ou au moins ramper? Cela dépendra de la sincérité maçonnique des Frères et des capacités des obédiences.

Pour qu'elles se mettent en mouvement, signez Appel.

Répondre aux nécessités de notre temps

La franc-maçonnerie moderne est née à l'époque des Lumières, temps des bouleversements profonds de la civilisation occidentale et du monde. Ses fondateurs, dont plusieurs éminents scientifiques, ont compris qu'il fallait réunir les connaissances des siècles précédents et de s'en inspirer pour contribuer à la formation d'une nouvelle civilisation.

Pour y contribuer, ils ont décidé de confédérer leurs loges et de refonder leurs procédés initiatiques. Ils se sont inspirés de l'héritage de la franc-maçonnerie anglaise et écossaise, celui des bâtisseurs français et allemands, d'autres apports culturels et des civilisations antérieures, sans doute aussi de l'oeuvre du penseur tchèque Comenius. Ils les ont examinés à travers le prisme de leurs propres convictions religieuses, morales, sociales, politiques et leurs recherches au sein de l'Académie Royale des Sciences. Le résultat de leurs travaux est une sorte d'encyclopédie des savoirs de l'humanité, condensés et codés sous forme de rituels et de symboles. Les quatre loges de Londres ne sont donc pas restées des fidèles copies de leurs ancêtres du Moyen-âge, mais se sont transformées pour correspondre à leur siècle.

Aujourd'hui, l'humanité se trouve dans une autre période d'évolution radicale concernant la planète entière, donc encore plus complexe que pendant les Lumières. Les scientifiques, pas plus que les philosophes et autres penseurs, n'ont plus aucune vision unifiée du monde et de l'univers. Par conséquent, dans tous les domaines seules la liberté d'esprits et la diversité d'approches permettent de garder l'espoir que l'humanité saura faire face aux difficultés, provoquées par les contraintes écologiques, démographiques et la globalisation. Encore faut-il que les porteurs de cet espoir sachent communiquer entre eux.

La franc-maçonnerie cherche l'unité. L'unité de l'homme avec ce qui le dépasse, et inversement. Hermes Trismegiste a écrit sur sa Table d'émeraude: Ce qui est en haut, est comme ce qui est en bas pour que s'accomplisse le miracle de l'Unité. Le besoin de l'unité du monde contemporain ne contredit pas cet antique but de l'initiation, elle l'éclaire sous un autre angle.

L'histoire de la franc-maçonnerie moderne plaide elle-même pour la diversité des obédiences et leur réunification.

Méthode proposée

Le projet de la Confédération, exposé plus loin, tente d'imaginer une organisation permettant à toutes les obédiences de mieux se connaître et de communiquer entre elles d'égal à égal, puis de prendre part à la construction du pont qui les reliera.

La première condition du succès de cette tentative est de ne pas préjuger de l'authenticité de telle ou autre obédience, mais d'accepter l'évidence que la franc-maçonnerie a évolué au fil des siècles et continuera à le faire1. Souvent critiquée, la multiplicité des francs-maçonneries peut au contraire être considérée comme un fait positif. Elle favorise la diversité d'approches intellectuelles qui, autant que la biodiversité, est nécessaire pour sauvegarder la vie sur la terre.

Si par la suite, en se connaissant mieux et se respectant, la majorité des membres de l'ensemble des obédiences arrivent à la conclusion que, tout compte fait, il faut élaborer une nouvelle forme de la franc-maçonnerie unique, commune à tous, pourquoi pas, mais ce n'est pas le propos de ce projet. En ce moment de l'histoire "l'unité dans la diversité" est un bien précieux à construire et à préserver.

Projet de la Confédération n'est pas la première démarche visant à combler le fossé entre les obédiences maçonniques. La plupart des tentatives précédentes se sont heurtées à l'envie de faire pencher la balance en faveur de l'une ou l'autre obédience. Cela ne fonctionne pas. Et aucune des associations inter-obédientielles n'a réussi à devenir universelle.

Dans les démocraties, les adversaires politiques ont trouvé un moyen de s'affronter tout en se respectant. Les églises se sont résignées à cohabiter sans pour autant abandonner leurs particularités. Il faudra bien que les francs-maçons apprennent à collaborer, eux aussi, dans la diversité de leurs mouvements.

Description détaillée de la Confédération

Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une seule page. Saint Augustin

Crains le lecteur d'un seul livre! Jean-Paul Sartre

Cadre général et règles de base

Après l'adhésion à la Confédération, toutes les obédiences garderont leur forme actuelle et continueront à suivre leur voie, dans le cadre de leur propre organisation.

Toutes les obédiences adhérentes accepteront le principe de base de la Confédération qui est le respect des autres obédiences et la volonté de collaborer avec elles à l'initiation maçonnique dans l'esprit fraternel, en suivant les règles décrites plus loin.2 Les obédiences renonceront à la possibilité d'excommunier d'autres obédiences adhérentes. Si un membre trahissait les principes fondamentaux et les pratiques de la franc-maçonnerie qui en découlent, il ne pourrait être exclu qu'avec l'accord commun de toutes les autres obédiences, ou au moins de leur grande majorité.

La Confédération et sa direction n'auront aucune possibilité de s'immiscer dans le fonctionnement des obédiences et loges membres.

Entre autres moyens, suggérés plus loin, permettant d'atteindre ses objectifs, la Confédération devrait accepter le principe que les frères – et les soeurs peuvent librement visiter les loges de toutes les obédiences adhérentes pendant leurs travaux rituels.

Cependant chaque loge aura le droit de déterminer par un vote secret, renouvelé tous les trois ans, si elle leur ouvre toutes ses Tenues ou seulement certaines, au moins une par an. Elle publiera sa décision sur les convocations à ses réunions. Ses règles internes préciseront les conditions d'une éventuelle prise de parole par les visiteurs.3

Même dans le cas extrême où toutes les loges d'une obédience décidaient de garder fermées toutes leurs Tenues à l'exception d'une par an, et cela aux membres de certaines, ou même de toutes les autres obédiences affiliées à la Confédération, cela ne pourrait pas aller à l'encontre du principe du respect mutuel de ses adhérents et de la volonté de collaborer dans l'esprit fraternel au niveau de la Confédération. A cette condition, il est concevable qu'une loge décide de travailler avec seuls ses membres sans que cela n'exprime son hostilité ou son mépris vis-à-vis des autres.

Naissance de la Confédération

Le premier pas vers la création de la Confédération sera fait lors des discussions préalables des Grands Maîtres (Présidents) des principales obédiences des deux grands courants de la franc-maçonnerie qui sont d'accord avec les réflexions précitées. Ils n'engageront pas la responsabilité des obédiences qui devront décider ultérieurement, dans le cadre de leur assemblée générale, si elles adhérent à la Confédération.

Ces contacts seront pris sans attendre que s'établisse un consensus général au sujet de laConfédération. Après les discussions préliminaires ils pourront décider d'inviter les représentants d'autres puissances maçonniques dont la participation n'engagera pas non plus leurs obédiences.

Si à l'issue de ces réunions préparatoires ils s'entendent pour fonder le Comité des Grands Maîtres tel qu'il est décrit plus loin, ils demanderont à leurs obédiences l'autorisation d'y participer.4

Composition de la Confédération

La Confédération est composée de toutes les obédiences maçonniques dans le monde qui acceptent ses principes et règles et sont éligibles suivant les critères suivants:

Pourront y adhérer toutes les obédiences qui ont été créées sous les auspices d'une ou de plusieurs autres obédiences maçonniques et sont reconnues par au moins 33 obédiences dans trois ou plus d'États.

Les obédiences qui existent depuis plus d'un siècle pourront ne satisfaire qu'à cette deuxième condition.

Par la suite, cette règle sera complétée par une décision du Comité (voir plus loin)déterminant les conditions d'admission des obédiences qui n'ont pas encore assez d'antériorité pour répondre aux règles précitées. 5

Compte tenu des objectifs de la Confédération et du fait que sa direction n'aura ni vocation ni possibilité de s'immiscer dans le fonctionnement des obédiences,toutes, indépendamment de leur taille, seront représentées dans ses instances dirigeantes par le même nombre de délégués. Car plus que d'être les lieux de décision (ce rôle étant dévolu aux assemblées de la Confédération), ces organismes devront favoriser la connaissance et la compréhension mutuelle de leurs membres.

Organisation

Le Comité des Grands Maîtres: création, devoirs, droits

Création

La Confédération est dirigée par le Comité,composé des Grands Maîtres (Présidents) en exercice de toutes les obédiences membres.6

Le Comité a les tâches suivantes:

  • déterminer les règles de ses réunions,
  • fixer les principes et élaborer les règles de fonctionnement de la Confédération et de son administration,
  • définir les modalités d'organisation de l'Assemblée constituante et des assemblées générales de la Confédération,
  • rechercher les sources du financement de la Confédération,
  • constituer le premier Conseil des Chercheurs qui, par la suite, sera nommé par les obédiences,
  • convoquer l'Assemblée constituante de la Confédération, puis les assemblées générales
  • organiser et animer les assemblées de la Confédération,
  • décider de l'admission de nouvelles obédiences,
  • proposer l'exclusion des membres ne respectant pas les principes et règles de laConfédération,
  • entretenir les relations avec les obédiences qui ne font pas partie de la Confédération.

Le Comité a les droits suivants:

Après avoir convoqué l'Assemblée constituante de la Confédération et la fondation de celle-ci,les membres du Comité auront droit de participer à tous les travaux rituels des loges de toutes les obédiences adhérentes, indépendamment de leur appartenance à telle ou autre d'entre elles, sans que les loges ne puissent s'y opposer.

Lors des travaux de toute autre obédience que la leur, ainsi que pendant les assemblées de la Confédération ils siègeront à l'Orient, revêtus de leurs tabliers et cordons de dignitaires maçonniques, complétés par un symbole rappelant leur appartenance au Comité.

Dans les loges, ils auront droit à la parole pendant d'éventuelles discussions sur laConfédération, et uniquement à cette occasion. Ce droit restera valable même si une loge n'a pas l'habitude de recevoir dans son Temple les visiteurs de l'obédience à laquelle appartient le Grand Maître en question, ou si elle n'admet pas d'interventions des visiteurs.7 Le Conseil des Chercheurs: création, devoirs, droits

Création

Le Comité constituerale Conseil des Chercheurs en choisissant dans chaque obédiencetrois Maîtres, capablesde participer à l'étude de leurs principes, rituels et modes de fonctionnement.

Le Conseil déterminera les modalités de ses réunions.

Pendant la préparation de la création de la Confédération, il étudiera les obédiences qui ont accordé à leur Grands Maîtres le droit de participer au premier Comité et fera part de ses recherches pendant l'Assemblée constituante. Par la suite, il étudiera les obédiences membres de la Confédération.

Lors de cette Assemblée constituante chaque obédience pourra donner son accord avec la nomination de ses premiers délégués, ou bien les remplacer par trois autres Maîtresqualifiés par rapport à leur tâche. Elle les désignera suivant les règles relatives au choix de ses dignitaires.

Le mandat des Chercheurs durera six ans, renouvelable suivant les mêmes modalités.

Si une obédience juge indispensable de révoquer l'un de ses représentants au Conseilavant la fin de son mandat et de le remplacer par un autre Maître correspondant, elle le fera en concertation avec le Comité et après son accord.

Le Conseil a les tâches suivantes:

  • aider par ses conseils le Comité à assumer ses tâches,
  • faire des recherches sur la nature et la pratique maçonnique des membres de laConfédération,8
  • juger, du point de vue historique et maçonnique, les règles de fonctionnement de laConfédération, proposées par le Comité auquel le Conseil transmettra ses commentaires,
  • observer si l'administration de la Confédération respecte dans sonfonctionnement son caractère maçonnique et faire parvenir ses observations au Comité,
  • élaborer le rituel qui sera utilisé lors des premières assemblées des représentants élus des obédiences.

Pour ce faire, il s'inspirera de la Constitution d'Anderson de 1723 et des points communs des rituels existants, en passant outre les principes et règles qui aujourd'hui divisent la franc-maçonnerie. Ce rituel n'exprimera aucune discrimination car elle serait contraire à l'esprit de la fraternité, ni aucune conviction religieuse. Il est bien entendu que les obédiences, elles, peuvent continuer, si c'est leur coutume, à exiger de leurs membres la foi en un principe créateur.9

Tenant comptedes buts et du contenu des assemblées de la Confédération, ce rituel facilitera, encouragera et garantira un échange fraternel d'opinions entre les frères et soeurs délégués et la prise démocratique des décisions.

Le Conseil discutera ce rituel avec le Comité qui approuvera ensuite sa rédaction finale10

Le Conseil a les droits suivants:

A partir de l'Assemblée constituante de la Confédération le Conseil aura le même droit d'entrée dans toutes les loges que le Comité, mais ses membres seront présents en tant qu'observateurs et n'interviendront d'aucune façon dans le déroulement des travaux.

Étant donné leur neutralité, ils ne porteront aucun symbole des obédiences auxquelles ils appartiennent. Ils pourraient être vêtus de longues capes, nouées à la taille par une corde à douze noeuds symbolisant la fraternité et la volonté d'élévation. Si le Conseil et leComité le jugent utile, leur tête pourrait être couverte par une capuche11.

Assemblées de la Confédération

Les assemblées de la Confédération travailleront à la découverte du mystère de l'existence et à l'étude de la place de l'homme en société dans l'esprit de la fraternité universelle.12 Périodicité des Assemblées

L'Assemblée constituante de la Confédération sera convoquée par le Comité après l'achèvement de ses travaux préparatifs et de ceux du Conseil.

Chaque obédience y sera représentée par 9 délégués qu'elle aura choisis suivant les règles habituelles de sélection de ses représentants.

Le Comité informera les délégués de ses travaux et soumettra à leur vote les modalités d'organisation des trois premières assemblées générales de la Confédération.

Le rapport du Comité et le résultat du vote seront mis à la disposition de toutes les loges des obédiences membres.

Le représentant du Conseil rapportera sur les activités de ce dernier et expliquera pourquoi ses membres considèrent que la création de la Confédération est cohérente avec l'histoire et les valeurs de la franc-maçonnerie.

Son rapport sera également mis à la disposition de toutes les loges des obédiences membres.

Trois ans après cette Assemblée constituante, le Comité convoquera une assemblée générale.

Le Comité informera les délégués de ses travaux.

Chaque membre du Comité fera un bref rapport sur l'activité de son obédience, oralement ou par écrit. L'assemblée n'aura pas à se prononcer sur ces rapports. Elle pourra décider de mettre ces rapports, ou le résumé écrit de tous ces travaux à la disposition des loges de toutes les obédiences.

L'un des membres du Comité informera l'assemblée de ses contacts avec d'autres puissances maçonniques qui, sans faire partie de la Confédération, entretiennent avec elle des relations fraternelles. Il fera aussi rapport sur d'éventuels comportements hostiles d'autres obédiences.

Le représentant du Conseil rapportera sur les activités de ce dernier et présentera son regard sur la nature initiatique, l'orientation philosophique et les activités caritatives de laConfédération. Il pourra mettre en garde contre d'éventuels actes contraires à ses règles, sans citer nommément les contrevenants. L'assemblée n'aura pas à se prononcer sur ces informations. Elle pourra décider de mettre le résumé écrit de ces travaux à la disposition des loges de toutes les obédiences.

Cinq ans après l'Assemblée constituante le Comité convoquera la seconde assemblée générale qui entendra les rapports suivants:

  • Rapport du Comité sur ses travaux.
  • Brefs rapports des membres du Comité sur l'activité de leurs obédiences.13L'assemblée pourra en débattre, sans rien voter. Le résumé de l'ensemble de ces travaux sera mis à la disposition des toutes les loges de la Confédération. Les loges de chaque obédience discuteront du rapport qui la concerne.
  • Rapport du Conseil sur l'accord entre les règles de base de la franc-maçonnerie et l'activité de la Confédération et de ses obédiences. Ils pourront mettre en garde contre d'éventuels actes contraires à ses règles, sans citer nommément les contrevenants. L'assemblée en discutera, sans vote. Le résumé sera rendu disponible à toutes les loges de la Confédération.
  • Rapport du Comité sur ses contacts avec des puissances maçonniques au dehors de laConfédération. Le Comité présentera les obédiences candidates à l'adhésion à laConfédération et proposera éventuellement l'exclusion de certains de ses membres. L'assemblée en décidera par des votes.

A partir de cette assemblée confédérale, le Comité et le Conseil peuvent proposer aux obédiences

  • des sujets de travaux auxquelles toutes les loges seront invitées à prendre part, sans y être obligées,
  • organisation de manifestations publiques de la Confédération.

Ces propositions ne seront réalisées que si elles sont agréées par la majorité des obédiences et si aucune obédience n'utilise contre l'une ou l'autre de ces propositions son droit de veto. Lors de ces votes, les obédiences pourront s'abstenir.

Le résumé écrit de tous les travaux sera mis à la disposition des loges de toutes les obédiences.

Sept ans après l'Assemblée constituante de la Confédération le Comité convoquera la troisième assemblée générale qui entendra, comme l'assemblée précédente, les quatre rapports du Comité et du Conseil, en discutera et votera les décisions concernant l'ensemble de la Confédération.

Le Comité et le Conseil peuvent proposer aux obédiences des sujets de travaux, des manifestations publiques, l'admission d'obédiences candidates, d'éventuelles exclusions des adhérents ne respectant pas les règles de la Confédération. Ces points seront traités suivant les mêmes modalités que précédemment.

Cette troisième assemblée générale discutera, puis décidera par des votes secrets:

  • du texte définitif des règles générales de la Confédération,
  • de la forme définitive des rituels des assemblées de la Confédération.

Le résumé écrit de tous ces travaux sera mis à la disposition des loges de toutes les obédiences.

Neuf ans: Si cela s'avère nécessaire, le Comité peut convoquerune nouvelle assemblée générale qui sera chargée de résoudre les questions restées ouvertes lors de l'assemblée précédente et/ou discuter des nouveaux problèmes éventuels.

Après sept (ou après neuf) ans le cycle des assemblées se déroulera tous les trois ans suivant le programme de l'assemblée de la septième année, tel qu'il est décrit ci-devant.

Lieux des Assemblées

Le Comité et le Conseil auront à déterminer les lieux des assemblées générales de laConfédération.

Compte tenu des objectifs de la Confédération, de sa nature et des tâches dévolues à ses assemblées générales, ces dernières pourront et devraient avoir lieu chaque fois dans un autre pays. Représentation des Obédiences aux Assemblées

Le Comité et le Conseil proposeront à l'Assemblée constituante les règles de représentativité des obédiences aux assemblées générales à venir. Les délégués en voteront et leurs décisions seront valables pour le trois premières assemblées générales.

Compte tenu du nombre d'obédiences qui devraient faire partie de la Confédération, lors des assemblées générales la règle une loge, un délégué ne pourra pas être appliquée, mais cela n'exclue pas d'office la possibilité d'y faire participer, grâce à l'utilisation de nouvelles technologies de communication, toutes les loges. Dans ce cas, certaines décisions pourraient être prises suivant la règle une loge, une voix.

Le Comité pourra proposer à l'Assemblée constituante et aux trois premières assemblées générales les moyens techniques permettant de les relier, pendant leur déroulement, aux loges. Rituels des Assemblées

L'Assemblée constituante et les deux premières assemblées généralesfonctionneront suivant les rituels et règles provisoires créés par le Comité et le Conseil.

Avant la troisième assemblée générale ces règles provisoires et les rituels auront été discutés dans les loges des obédiences membres de la Confédération, puis enrichis de leurs contributions. Le Conseil en tiendra compte et en discutera avec le Comitéetrédigera ensuite les nouveaux textes qui seront soumis au vote de la troisième assemblée générale.

L'Assemblée générale décidera de leur acceptation, ou bien elle pourra les amenderou, en cas de nécessité, les renvoyer encore une fois à l'étude des loges.

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Notes

  1. Toutefois, réunir les deux courants du mouvement maçonnique ne signifie pas que leur Confédération doive accepter n'importe quel groupe qui se pare du nom de Franc-maçonnerie sans avoir rien de commun avec la tradition initiatique européenne: voir plus loin les modalités d'adhésion.
  2. Cette attitude unitaire permettra aux loges de différentes Obédiences qui le souhaitent de collaborer, mais par frilosité s'en abstiennent aujourd'hui.
  3. La plupart des Obédiences entretiennent des relations plus ou moins officielles, plus ou moins régulières, et même la Grande Loge Unie d'Angleterre reconnait aujourd'hui la maçonnerie féminine, sans admettre les Soeurs sur ses colonnes. Toutes les Obédiences peuvent donc accepter un changement de leurs principes qui régissent la reconnaissance des autres Obédiences. Mais comme la franc-maçonnerie se vit en loge et chaque loge a le droit de conduire ses travaux librement, sans pour autant sortir des règles et des traditions de son Obédience, seules les loges pourront décider dans quelle mesure elles se sentent prêtes à leur ouvrir leurs portes. Le déterminer ne sera certainement pas le rôle de laConfédération.
  4. Dans le cadre de leur mandat les Grands Maîtres peuvent engager des entretiens exploratoires. Mais pour pouvoir les formaliser, puis proposer à leurs Obédiences la création de la Confédération, ils devront évidemment obtenir leur assentiment.
  5. Cette règle, limitant les premières adhésions aux Obédiences connues, a pour but de simplifier les négociations qui seront évidemment plus aisées avec une quelques dizaines de participants qu'avec 250 Obédiences existantes. Elle permettra aussi d'éviter les discussions sans fin sur la conformité aux idéaux et pratiques maçonniques de certaines Obédiences moins connues.
  6. Cette règle simple empêche toute lutte pour s'y faire élire.
  7. Les membres du Comité doivent participer aux travaux des loges pour se faire une opinion concrète sur la nature des Obédiences, pour expliquer l'organisation et les règles de la Confédération et la défendre si nécessaire.
  8. Ces études ne seront que théoriques pendant la période préparatoire, sans impliquer la participation aux travaux des loges .
  9. A l'origine de la franc-maçonnerie moderne l'expression Le Grand architecte de l'univers était un symbole (d'après Goethe, en maçonneire "tout est symbole"), mais plus tard il est devenu la désignation de la foi, son synonyme. Certaines obédiences ont accepté cette évolution, d'autres non. La Confédération n'a pas pour vocation d'intervenir dans ce débat.
  10. Les Chercheurs étudient et conseillent,les Grands Maîtres dirigent.
  11. Les membres du Conseil n'étant qu'observateurs, leur présence doit être discrète. Leur costume ne devra donc pas afficher des signes distinctifs d'Obédiences. Il peut aussi paraître souhaitable, au moins au début de l'existence de la Confédération, de réduire la différence de perception du genre masculin / féminin des Conseillers. Si cette suggestion est acceptée, toute modification éventuelles devrait être approuvée par l'Assemblée générale de la Confédération.
  12. Dans toutes les sociétés, y compris en maçonnerie, l'initiation organise le passage de l' enfance à l'âge adulte, donc de l'individu à la société, et cherche à exprimer la place de l'homme dans l'univers. Toutes les Obédiences acceptent ce double objectif, même si elles diffèrent entre elles en privilégiant telle ou autre partie de cette démarche initiatique.
  13. Ces rapports pourraient aussi être envoyés aux délégués à l'avance afin qu'il reste plus de temps pour les discussions.

Voir aussi